En cette première quinzaine d’octobre ont lieu les journées de la santé mentale sur le thème des droits.

Si vous me connaissez, c’est un sujet qui me touche particulièrement au niveau familial. Cette question des droits me chatouille un peu. En effet, quand on a un proche qui souffre d’une de ces pathologies, soit on est tenu à l’écart, soit on se décharge de tout sur vous. Il n’y a pas de demi-mesure. Et que penser du mutisme médical ? Même la personne souffrante ne sait pas tellement ce qu’il en est à part “vous avez besoin d’être aidé”.
Pas étonnant également de voir la loi du silence régner sur notre société. Autrefois les maladies honteuses, c’était les MST, maintenant, ce sont les maladies mentales, même si les mentalités changent (lentement).
On doit prendre mille précautions pour avouer avoir souffert ou souffrir ne serait-ce que d’une dépression. Pourtant, il est de notoriété public qu’on en souffrira tous une fois dans notre vie. La souffrance mentale est toujours minimisée et rares sont les oreilles compatissantes et sincères.
Pourquoi ce mutisme ? Je pense également que c’est dû entre autres à la peur de la perte de ses droits face au corps médical, à la perte de ne pas savoir vraiment, à la peur parfois de se faire “enfermer” contre son gré.
De plus, le droit à la santé mentale peut parfois être subordonné à une question d’argent. Les CMP sont submergés de demande, ils manquent de moyen et de personnels depuis de nombreux années. Alors, quand on n’a pas les moyens de se faire soigner en secteur privé, on perd ce droit à la santé mentale, creusant encore plus les problèmes.
Avec le Covid, les autorités sembleraient avoir pris conscience de ce problème de santé publique. Mais quels moyens seront mis en œuvre à moyen et long terme ?
C’est donc un vaste sujet qui mériterait bien plus que quelques lignes…
Et vous, pensez-vous que vos droits et ceux de vos proches en matière de santé mentale sont optimums ?
Ce n’est vraiment pas facile et comme tu le dis c’est presque honteux, c’est tellement triste.
Difficile pour les personnes atteintes et pour leurs proches.
J’espère que de vraies mesures pourront être prises.
Bon courage.
Je l’espère aussi bisous
bonjour, comment vas tu? dès qu’on est différents, on se heurte à des murs. que ce soit des handicaps physiques ou mentaux. il y a encore énormément de chemin à parcourir, hélas. aujourd’hui, je ne suis pas d’humeur positive à ce sujet, ayant du encor me battre ce matin. vive la charge mentale… bon courage à toi et bon lundi aussi!
Tout à fait, bon courage à toi <3
merci 😉 bon jeudi à toi
C’est de plus en plus dur de se faire soigner je trouve, les psys refusent de plus en plus de nouveaux patients
comme beaucoup de professions médicales, il y a un manque flagrant de personnel…
La santé a un certain âge est déjà un vaste sujet. Lorsqu’il touche le mental, c’est encore plus complexe. Il y aurait tellement à dire sur nos droits et ceux de proches. il y a une telle méconnaissance.
carrément !
je pense que dans toutes les matières nos droits ne sont pas au max ! je ne connais pas le sujet de la santé mentale et j’avoue que j’espère n’avoir jamais à devoir me pencher dessus… en tout cas je sais qu’on est bien seul face à tout ça…
clairement, il y a encore du boulot sur le sujet…
Hello,
Oh oui, en France c’est un sujet délicat mais si il semble qu’on assiste via les réseaux sociaux à une libération de la parole : on commence à oser dire/ La crise du Covid aura peut être un peu aidé.
Bises
Hello, je l’espère de toute coeur <3 bises