Aujourd’hui deuxième opus pour ceux qui démarrent la généalogie avec quelques conseils tirés de mon expérience ! Si tu as lu mes conseils pour débuter sa généalogie, tu as dû te retrouver avec un tas de notes/post-it/feuilles volantes remplies de notes. Le danger ? Tout ça risque de se perdre ! Voici mes conseils pour une prise de notes efficace pendant tes recherches et une vue sur le support que j’utilise actuellement : mon carnet de généalogie.

Quel(s) supports pour la prise de notes en généalogie ?

Pour l’interview de tes proches ou après avoir récupéré des papiers de famille, il y a plusieurs supports qui peuvent être utilisés, nous allons les passer en revue ensemble.

Support audio ou vidéo


Il s’agit d’un support que je n’ai pas du tout pensé à utiliser avec ma grande-tante et je le regrette, mes enfants auraient pu voir et entendre ma Tantine raconter leur histoire familiale.
Dictaphone, smartphone, camera, le support reste libre et aura une forte connotation sentimentale, un bel effort de transmission familiale.


Attention, comme tout support électronique, n’hésite pas à faire des copies et à stocker à différents endroits par peur d’un crash éventuel.
Autre inconvénient : la personne peut raconter l’histoire à la façon dont elle s’en souvient et/où à la façon dont on lui a raconté. Il faudra toujours effectuer une seconde vérification via les sources écrites (état civil etc) mais au moins elle fournira des pistes de travail.

Les applications de prise de notes


J’ai entendu beaucoup de bien d’Evernote mais je ne l’ai pas testé. En revanche, j’ai toujours peur du “mono support” donc je conseille de faire des impressions photo des notes voire des impressions papier.

Les logiciels de généalogie


Si tu te souhaites te limiter aux cent dernières années, je déconseille l’achat d’un logiciel de généalogie qui serait trop onéreux pour un usage ponctuel. Par contre, si tu as décidé de cumuler les ancêtres, fonce 😉
Je n’ai pas trop de conseils à te donner à ce sujet. J’avais autrefois un logiciel de généalogie très basique (j’étais étudiante, je faisais attention à mon budget) dont je ne me souviens plus du nom. Comme le PC sur lequel se trouvait ma généalogie a crashé j’ai tout perdu côté informatique. Heureusement pour moi j’ai toujours mon gros classeur de généalogie qui contient les actes que j’ai retrouvé, mes documents et mes notes papier.

Les sites en ligne


Si tu souhaites faire de la généalogie une passion, tu peux créer un compte sur des sites où tu pourras y mettre sa généalogie en ligne (comme par exemple Généanet).

L’avantage ? Tu pourras modifier ton arbre généalogique depuis n’importe quel ordinateur et tu pourras partager des trouvailles avec ta famille ou d’autres généalogistes.

Inconvénient de se limiter à ce seul support ? Le risque de tout perdre en cas de crash informatique (tu la sens, la nana stressée de la vie qui a déjà perdu plusieurs sites web à cause de problèmes de serveurs ?). Une généalogie en ligne doit se compléter d’une version sur ton PC/MAC ou d’une version papier sous peine de burn-out généalogique en cas de soucis !

Le classeur à anneaux


C’était mon support pendant mes jeunes années. Je l’avais divisé en 4 parties :

  • les documents créés de ma part : index de ma famille (“rangement” par ordre alphabétique de tous mes ancêtres, moi compris !), fiche familiale avec des généalogies descendantes (ex. j’ai indiqué toute la descendance connue de mon plus vieux ancêtre connu de ce patronyme), notes diverses, échanges avec des cousins généalogistes etc
  • les actes de naissance et relevés de baptêmes ;
  • les actes de mariage ;
  • les actes de décès et de sépultures.

L’avantage ? Tout est regroupé au même endroit.

L’inconvénient ? Quand il y a beaucoup de papiers, c’est moins facile de s’y retrouver et les anneaux peuvent rendre l’âme au bout de quelques années (c’est mon cas).

Comment prendre des notes ? Zoom sur mon carnet de généalogie

Je l’utilise en complément du classeur qui continuera à regrouper les actes récoltés. Du reste, il faut que je m’en rachète un ou plusieurs (je réfléchis à la praticité du truc) car j’ai une nouvelle catégorie d’actes : les états signalétiques militaires (j’en parlerai dans un prochain billet).

Quel format ?


J’ai privilégié le format A5 car il peut se glisser partout dans un sac. Il vise essentiellement à prendre des notes, une page par thème ou par ancêtre.

Clés et abréviations


J’ai utilisé un système proche de celui du bullet journal, notamment au niveau de la page des clés à laquelle j’ai adjoint une liste d’abréviations. Les abréviations généalogiques sont un système qui permet la prise de notes rapides mais également l’échange entre généalogistes (via les forums de discussions notamment).

Voici cette fameuse page :

En bas à droite un format de numérotation tout particulier à ma famille, celle que j’ai fondé avec mon mari. En effet, cette fois-ci je vais également m’attaquer à la généalogie complète de mes enfants. Ce système (qui commencent par les trois premières lettres de nos noms de famille, à mon mari et moi), leur permettra un jour de distinguer les ancêtres via Papa ou via Maman. Il me permettra également de partager les données du bon côté familial 😉

Dans ce page, je fais également appel à deux notions :

  • le Sosa : en généalogie, on numérote chaque personne selon la classification de Sosa-Stradonitz. Tu es le De Cujus (le Sosa n°1, ton père le n°2, ta mère le n°3….)
  • le collatéral : il s’agit des frères et soeurs ! Ici le collatéral n°1 de mon mari est sa soeur aînée.

La page d’index

Elle me servira à retrouver ultérieurement les informations collectées. Par exemple, il y a une fiche sur moi page 8. Mais si un jour je trouve des informations sur moi et que je les note p52, il me suffira d’inscrire à côté de “page 8, “52”.

Le tableau contiendra si besoin le Sosa de la personne (ici avec mon double système), le nom de l’ancêtre ou de la collection (je t’explique plus loin ce que c’est ;-)) et la page où le/la retrouver.

Ma page “ancêtre”


A présent, regardons comment se compose une page consacrée à un ancêtre, je t’en ai fait une vierge sur… moi ! Au départ des informations concernant le début de vie notées avec le système d’abréviations vu en début de carnet, les informations concernant les (différentes) unions (fiançailles, contrat de mariage, mariage etc) puis les informations concernant la fin de vie (décès, inhumation) et un espace pour les notes diverses commençant par °.

Collection


Ici l’idée est de reprendre une notion courante dans le bullet journal. La collection est une page construite sur une notion précise.
Par exemple, j’ai réalisé une collection concernant les matricules militaires de mes ancêtres afin de retrouver plus rapidement leurs états signalétiques (fiches militaires). Elle est réalisée comme suit : nom du soldat, bureau (division militaire), classe (année où il a été appelé sous les drapeaux) et numéro de matricule.


Autre exemple de collection que l’on peut : une fiche par ville pour savoir que chercher et à quelle date (ou période donnée). Ce genre de collection permet de retrouver en une seule recherche plusieurs actes lors d’un déplacement aux archives départementales, en mairie voire même sur les archives en ligne.

Voici la fin de cet article, j’espère qu’il t’aidera à organiser tes notes et à optimiser la prise de notes pour la suite de tes recherches !

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À propos de l'auteur

WonderMomes

Valérie, maman du Nord, est la créatrice de WonderMômes, un blog lancé en 2012. Avec trois enfants nés en 2005, 2008 et 2011, elle partage son expérience de la parentalité et ses passions pour la lecture et la culture geek. Forte de plus de 25 ans d'expérience dans les métiers d'Internet, Valérie aborde des sujets variés tels que la vie de famille, les sorties, les voyages, les livres, la généalogie, le bullet journal et la cuisine. WonderMômes propose des conseils pratiques et des réflexions authentiques pour accompagner les familles dans leur quotidien.

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