Les généalogistes, passionnés par la recherche de leurs ancêtres, se heurtent parfois à de nombreuses déceptions : les archives, essentielles pour retracer le passé des ancêtres, sont inaccessibles ! Cela m’est déjà arrivé et je vous assure que parfois, il est sacrément difficile de trouver un chemin de traveres pour assurer un résultat de recherche.
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Mais pourquoi un document est-il non communicable ?
C’est assez énervant de se trouver face à documents, potentiellement riches en détails sur nos ancêtres, inaccessibles ! Trois motifs principaux expliquent pourquoi une archive n’est pas communicable :
Généalogie : la temporalité des secrets
Les documents souhaités renfermant des informations privées ou médicales. Leur incommunicabilité persiste jusqu’à ce que le délai requis expire. Ce délai, parfois long, varie selon le type d’information, allant jusqu’à 75 ans après la mort ou 120 ans après la naissance. Ces dates peuvent varier en fonction des pays et des lois en vigueur.
Archives généalogiques : propriété privée restrictive
D’autres documents proviennent de fonds privés, où l’accès a été restreint par le propriétaire. Il est alors très difficile, voir impossible d’obtenir une autorisation de consultation des documents de la part de l’archiviste.
Attention, si les archives privées suivent les directives du propriétaire, les archives publiques, bien que potentiellement accessibles en fonction des délais, peuvent dans certains cas réserver des informations sensibles et donc non communicables.
État fragile des archives généalogiques
Enfin, certains documents, fragiles et détériorés, sont jugés inaptes à la consultation. Cette précaution vise à protéger les reliques du passé tout en privant les chercheurs de réponses attendues.
C’est aussi pour cette raison, que de nos jours, de nombreux documents sont numérisés et mis en ligne. Cela évite de les détériorer plus encore et offre la possibilité aux généalogistes de récupérer les informations tant désirées.
Pourquoi imposer des délais dans les archives publiques ?
Ces délais sont mis en place pour préserver la vie privée des familles. Équilibre délicat entre la curiosité des généalogistes et le respect d’une sphère intime et familiale.
Les dérogations et exceptions
Des exceptions subsistent. Un descendant direct peut, par exemple, contourner le délai si la personne est décédée depuis au moins 25 ans.
Conseils pour les généalogistes persistants
Avant de vous rendre aux archives, familiarisez-vous avec les règles de communicabilité pour éviter les déconvenues. Et en cas d’incommunicabilité, et en tant que généalogiste expérimenté, interrogez l’archiviste sur d’éventuelles exceptions qui pourraient ouvrir des portes normalement scelées ou donner accès à des documents fragiles.
Il est toujours possible de compter sur les nouvelles lois pouvant faire varier les délais de consultation en notre faveur. Et à défaut, sortez des sentiers battus et enquêtez via des sources secondaires voire étrangères en fonction de la vie de vos ancêtres. Par exemple, tapez votre requête sur un moteur de recherche et vous serez peut-être surpris de découvrir l’information recherchée, disponible via une archive à laquelle vous n’aviez pas pensé.
Conclusion
Bien que les obstacles à l’accès aux archives généalogiques puissent être frustrants, il existe des moyens de les surmonter. En comprenant les règles et en faisant preuve de persistance, les généalogistes peuvent accéder aux informations dont ils ont besoin pour retracer leur histoire familiale.
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