Depuis quelques soirs, WonderBoy me demande si on peut discuter seul à seule dans sa chambre. Fin d’école primaire, bientôt les 11 ans et l’entrée prochaine dans un collège où il est seul de sa classe à aller, les sujets de discussion ne manquent pas. Hier soir, nous avons eu en revanche une conversation un peu spéciale. Il m’a déclaré “moi quand je serais riche, je serais heureux”. Ça m’a laissé sans voix de connaître sa vision du bonheur. Je lui ai demandé s’il croyait que l’argent faisait le bonheur et en réfléchissant il m’a répondu “non, y’a des chanteurs qui se suicident”. Lors de la nuit hachée qui a suivi, je me suis demandé si nous, parents, pouvions apprendre à nos enfants le bonheur. Est-ce seulement possible ?
Table des matières :
Leur donner les clés du bien-être
Je pense que la plupart des parents ont à coeur d’enseigner aux enfants la base des gestes de bonne santé : manger sainement, bouger, suivre sa santé (hygiène etc).
Mais quand est-il au niveau psy ? Là c’est moins évident. Car il n’y a pas une réponse universelle, elle dépend de chacun de nous, de nos expériences en la matière. Nos parents ne se posaient pas ces questions.
Avec l’expérience de ma mère, ces questions sont très présentes pour moi. J’avoue, j’ai peur quand ils mangent peu. Je croise pour qu’ils ne connaissent jamais la dépression ou tout au moins pour qu’ils trouvent des façons de remonter vite la pente.
De plus, je croise pour qu’ils comprennent l’importance de la communication, du dialogue qui peut tout faire dans une relation. J’espère que ce dialogue entre eux et moi ne sera jamais rompu.
“L’Homme propose, Dieu dispose” euh “les parents proposent, les enfants disposent”
Avec l’adolescence qui se profile (j’ai peur qu’elle soit bien gratinée avec mon grand vu qu’il a toujours eu du “caractère”), ces règles, ces conseils de bien-être, qu’en fera-t-il ?
Proposer des pistes (ex. respiration, méditation, art-thérapie ou zentangle…) oui sans aucune doute mais le mieux serait de leur offrir un modèle et là on a du boulot tant Chéri que moi. J’y travaille avec plus ou moins de réussite selon les jours.
Mais j’ai la conviction qu’ils feront aussi leur propre tambouille. Nous ne sommes pas leurs seules références. Il y a les autres proches (mes tantes, ma mère, leurs parrains/marraines, les profs, les copains). Ils suivront leur propre chemin.
J’espère juste qu’il y aura plus de bonheur que de malheur dans leur vie et surtout qu’ils sachent rebondir après les épreuves qu’ils connaîtront.
Et toi, penses-tu que le bonheur, ça s’apprend ? Il parait qu’on a une marge de manœuvre de 40 % (la moitié est due à l’hérédité, 10% aux circonstances).
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C’était ma participation à mon rdv les #jeudiseducation (thème libre).
Ils parlent aussi “éducation” :
- Papa Blogueur, 10 excuses pour ne pas acheter les billets de tombola ;
- WonderMômes, Leur apprendre le bonheur, est-ce possible ?
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Félie et ses monstres gentils : Quand nos enfants découvrent l’amour, avec ses joies, mais aussi ses peines
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C’est une excellente problématique que tu soulèves je trouve Valérie !
A mon sens, on peut en partie jouer dessus, à la fois consciemment et inconsciemment :
-d’une part par l’éducation qu’on leur donne, ce qu’on leur apprendre, la marge de manœuvre qu’on leur laisse pour réaliser leurs propres expériences et apprendre, …
-mais à la fois aussi simplement par notre propre attitude. Entre un parent qui se plaindra de tout, critiquera à longueur de temps, et un parent qui sera optimiste, enjoué, la différence “d’influence” sur l’enfant sera certainement très grande !
Et je crois que dans notre société, où les enfants ont accès à beaucoup de choses (tant les jeux/jouets, que les consoles, télés, smartphone/tablette de papa/maman, …), leur apprendre à apprécier des choses toutes simples prend toute son importance. Comme par exemple sentir le soleil sur sa peau, toucher l’herbe, regarder des animaux dans la nature, chercher des formes dans les nuages, toutes ces petites choses qui peuvent apporter du bien-être gratuitement et ne sont pas matérielles…
Oui un sacré gage !
Vaste sujet… Personnellement, ta question me fait réfléchir. Mes enfants sont-ils heureux ? En tant que parent, est-ce que je réussis à leur permettre d’être heureux ou est-ce que leur vie est barbante à souhait ? Il faut que je creuse la question avec mon Grand…
Tu as pu avoir des réponses ?
le bonheur se construit, il s’apprivoise, ce n’est pas une chose si simple 😉
C’est clair !
Oui je pense qu’on a chacun des prédispositions plus ou moins marquées au bonheur, je vois comment mes enfants peuvent réagir différemment dans une même circonstance, du coup c’est pour moi très important de leur apprendre à se rendre compte de leurs émotions, aussi bien positives que négatives, pour trouver leur chemin du bonheur !
Oui même élevés par les mêmes parents, c’est différent d’un enfant à l’autre !
Pas facile ! en effet … moi je leur dis souvent de se respecter et d’être heureux qu’au final il n’y a que ça qui compte et que malgré les coups durs ou les déceptions on trouve toujours le bonheur au fond de son coeur.
Oui se respecter c’est la base !
Leur apprendre le bonheur… une notion pas toujours évidente à atteindre.
Avec Papaplume, on essaie de montrer que le bonheur se trouve dans les choses “simples” de la vie, que partager des moments ensemble vaut bien plus que des jouets, qu’il faut positiver (même si parfois les circonstances n’aident pas…)
Comme chez nous !
[…] WonderMômes Leur apprendre le bonheur c’est possible ? […]