préjugés informaticienne nerd

Les clichés ont la vie dure. Dans l’informatique comme ailleurs. Alors je vais te parler de moi, Valérie, informaticienne et des préjugés de mes collègues sur mon métier.

Bon tout d’abord, je ne me considère pas vraiment comme informaticienne mais c’est dans cette case-là  qu’on me met dans les sondages quand j’explique ce que je fais. Pour moi un informaticien, c’est quelqu’un qui sait le réparer, taper du code. Pas quelqu’un qui bidouille un peu en PHP, en BDD, en CSS ou en HTML comme moi. Ne m’appele pas pour réparer ton ordi cassé.

Les préjugés sur le physique de l’informaticienne

Alors autant que les préjugés sur l’informaticien sont bien clairs au niveau physique (bedonnant, bigleux et plein d’acné), autant il y a deux écoles concernant le physique de l’informaticienne :

– comme sa version mâlle, c’est un boudin sur pattes 1m50 pour 100 kg au garrot, le cheveux gras, myope comme une taupe et boutonneuse. Ses traits, n’en parlons pas, Dame Nature ne l’avait déjà  pas gâté côté génétique. Quand j’ai été recruté pour mon premier stage dans une DI, les collègues de mon chef lui ont sorti “t’as réussi à  te dégoter une boutonneuse ?”…le lundi il leur a sorti en me présentant “voilà  la boutonneuse en question”…autant vous dire que ça ne nous a pas mise à  l’aise du tout, ni moi ni eux 😉 ;

– au contraire, l’informaticienne peut être fantasmée à  fond, une méga bombe qui ressemble étrangement à  la secrétaire du patron : blonde de préférence, grande, à  forte poitrine, la moue boudeuse pour attirer les mâles, elle tape sur son clavier avec des ongles longuement manucurées. Cette version est moins courante, on peut remercier les films à  gros budgets (et à  bombasses) pour avoir relevé le niveau). J’avais un collègue avec qui je travaillais essentiellement par téléphone et par mail. C’était un chaud (faut l’avouer) et il m’imaginait comme étant une informaticienne bimbo. Quand il est monté chez nous, il a été surpris lol

informaticienne au lit

Les préjugés sur son caractère

Là  encore deux écoles s’affrontent :

– c’est une mégatimide, une nolife, une geek qui achète la dernière tablette numérique à  la mode, une vraie nerd qui adore la SF, l’héroïc fantasy et fan de jeu vidéo. Sa vraie vie, elle la vit sur WOW. Elle vit et dort avec son ordinateur.

– c’est au contraire une sacré sal.p. qui ne pense qu’à  se faire le moindre mec (friqué) qui passe. Et qui espère se faire mettre la bague au doigt pour passer sa vie à  courir les instituts. Elle est vénale, elle cherche sur le Net le meilleur moyen de gagner du blé sans efforts.

Comme d’habitude, encore deux clichés extrêmistes que j’ai entendus au cours de ma carrière. Il y a une peu de vrai mais aussi beaucoup de faux dans tout ça…Une personne est par définition complexe, arrêtons de cataloguer les gens !

L’informaticienne à  son travail

L’informaticienne est payée à  ne rien faire. C’est bien connu, elle passe ses journées sur les sites d’e-commerce à  traquer le bon plan.

Son travail elle le fait en deux coups de cuillère à  pot, elle balance trois lignes de code et hop elle a fini son taf’ qui devrait lui prendre 7h. Faut pas oublier que c’est une nerd, un brillant esprit scientifique, elle ne s’est pas foulée pour avoir ses diplômes qu’elle a décroché finger in the nose avec une moyenne de 19/20.

Le plus rigolo, c’est quand elle a des enfants et qu’elle se met en télétravail pour les garder : elle est donc payé “à  rien faire”, personne ne voit parmi les bien pensants qu’elle bossera la moitié de la nuit pour rendre son boulot à  temps, qu’elle collera Petit sous une couverture et devant Tchoupi pour avancer en journée et qu’elle ne fera absolument rien en ménage de sa journée hormis les lessives de vomis. “Quand est-ce que tu reprends ton vrai travail ?” demande la famille inquiète devant tant de télétravail, pardon, de paresse !!!!!

Là  encore une seule commentaire : “grrrrrrrrrrrrrr”

L’informaticienne cochonne

informaticienne cochonne

Là  où tout le monde est d’accord, c’est pour dire que l’informaticienne est une cochonne. Dans la porcherie où elle vit (sa chambre qu’elle ne quitte pas et ne range pas of course, obnubilée par les écrans), elle passe des heures à  surfer sur les vidéos olé olé de youtube, sur myporn et sur les sites de jouets pour adultes. Elle chauffe les mecs via chat des jeux vidéos. Sa grande soeur le faisait déjà  sur Caramail dans les années 2000.

Elle passe à  l’acte IRL ou pas. Ca dépend de son état de manque car elle est quand même cybersex addict. Passer à  l’acte ne l’intéresse pas forcément.

Si elle arrive à  garder un mec elle l’excite par sms en lui envoyant des photos osées ou raconte ses fantasmes par chat gmail. Elle trouve l’inspiration pour des scénarios coquins sur le Net.

Même si elle est en couple, elle n’hésite pas à  chauffer les mecs des copines gentiment en lui donnant des bons plans toys ou vidéo. C’est virtuel donc dans sa tête, c’est pas trompé !

Ceci est ma réponse à  Flying mama, Maman Bavarde et Maman Chante – Mam’enchantée

Et toi quels sont tes préjugés sur le métier d’informaticienne ?

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