Bientôt 12 ans que je suis maman alors on pourrait se dire que ça fait presque 11 ans que je vis au royaume des bêtises 😉 Je me rends compte qu’en 11 ans j’ai fait du chemin, j’ai beaucoup lu aussi depuis et surtout que ma mère est malade (paradoxalement, en cherchant des clés pour la comprendre, j’ai mieux compris mes enfants).
Bref avant, je prenais souvent tout en bloc et WonderBoy en a souvent fait les frais, surtout durant la période très difficile de l’arrivée de la maladie de sa grand-mère (il avait donc 2 ans et demi…. et oui terrible two). J’ai fait ensuite une bonne distinction entre ce qui était de l’ordre de l’ignorance, de la pure méchanceté (eh oui avec les plus grands), du stress, de la découverte. A chaque cause, ma réaction est souvent différente.
Oh bien sûr je ne suis pas différente de toi et quand trop de fatigue et de soucis perso, j’ai moins de patience (et après je m’en veux, je culpabilise etc enfin tu connais le cercle vicieux !).
Si ça tient de l’ignorance, je donne des informations en évitant le sermon (sauf si cas grave of course). Comme quand WonderGirl a coupé la crinière de son Little Pony (et une mèche de ses cheveux avec…).
Si ça vient du stress, je stoppe tout, on parle… ou au contraire, je me tais, j’observe et ça se décante souvent seul, les enfants s’excusent et/ou cherchent à réparer.
Si sanction il doit y avoir si ça va trop loin, nous essayons de faire en sorte que notre enfant en retire une information pour l’avenir. C’est ce qui s’est passé il n’y a pas longtemps pour WonderBoy qui, en assumant ses actes et leurs conséquences, a vite eu “la queue basse” comme on dit “mince, je ne pensais pas…” m’a-t-il dit. C’est toujours en relation avec la bêtise commise.
On essaie de trouver le besoin derrière ça (quand il y en a un !).
Bref un cheminement de 11 ans quoi.
Et toi, comment réagis-tu aux bêtises ?
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Ma participation à mon rdv les #jeudiseducation.
Ils parlent aussi éducation :
http://ezevel.canalblog.com/arch…/2017/03/16/35054507.html
Tout dépend de la bêtise, mais elles ne sont jamais bien graves, heureusement !
😉
Elles sont rares mais je réagis presque toujours avec calme et méthode :
– constat factuel de la bêtise (étouffement du fou-rire qui me gagne souvent à l’évocation de la dite bêtise)
– recueil du ressenti du principal intéressé (là aussi maîtrise du fou-rire car ça vaut souvent son pesant de cacahuètes le ressenti du Lutin)
– réflexion en commun pour réparer la bêtise
– mise en oeuvre de la réparation
Super !