Mon retour sur le festival Nuit Japonaise à Lille

Le week-end dernier, j’ai eu la chance d’assister à la 5ᵉ édition du Festival Nuit Japonaise, qui s’est tenu au Garage, à Lille. Cet événement, organisé par la boutique Petit Konbini, promettait une immersion totale dans la culture japonaise grâce à ses 2500 m² dédiés. Et autant dire que je n’ai pas été déçue ! Voici mon retour sur cette expérience unique.

Nuit Japonaise : un programme riche et varié

J’ai acheté ma place, ainsi que celle de Franck et la miss, en prévente à 5 euros (6 euros sur place). Ce que j’ignorais alors, c’est que ce billet en pré-vente me permettait de participer au tirage au sort pour des billets aller/retour pour le Japon ! Nous n’avons malheureusement pas gagné mais j’ai trouvé l’initiative très sympa !

Dès mon arrivée le jour J, j’ai été impressionnée par l’ambiance et l’organisation du festival. Nos hôtesses ont tamponné notre main pour que nous puissions rentrer et sortir du festival tout au long de la journée. Elles nous ont également remis un plan du festival.

Entre les stands de créateurs, les ateliers interactifs et les performances musicales, il y en avait pour tous les goûts. Voici quelques-uns des moments forts :

• Les stands artisanaux : Plus de 40 exposants étaient présents, proposant des créations uniques comme les masques inspirés des yōkai de Dai Yokai ou les illustrations d’Adrien Lopes. J’ai particulièrement aimé découvrir les objets déco d’Emma Lerouge (Yume Moon Studio), qui mêlent douceur et créativité.
• Les ateliers : J’aurai aimé participer à un atelier d’origami mais malheureusement, tous les créneaux étaient déjà remplis. Pour les gourmands, il y avait aussi des ateliers culinaires pour préparer des daifuku mochi ou des sakura mochi.
• Les conférences : j’aurai aimé assister à une conférence fascinante sur l’art du kintsugi (réparation d’objets en céramique avec de l’or), animée par Takako Matsuzaki mais elle avait lieu le samedi (j’y suis allée le dimanche). Ce devait être une belle leçon sur la résilience et l’esthétique japonaise.

Une explosion de saveurs japonaises

Impossible de parler du festival sans mentionner la gastronomie ! Les stands de nourriture étaient tout simplement irrésistibles. Voici quelques délices que j’ai pu goûter :

• Les ramens savoureux de Peko Peko.
• Les onigiris et pâtisseries japonaises du Salon UBU.
• Les takoyakis croustillants et les corndogs originaux de Crown Tea.
  Pour finir en beauté, j’ai craqué pour un mochi au matcha proposé par Omo Omo.

Des performances artistiques mémorables

L’un des moments marquants du festival a été le ciné-concert autour du film La Malédiction des Yokai. La musique traditionnelle jouée en direct par Yuka Toyoshima (flûte Nôkan) et Julien Omeyer (Biwa) était tout simplement envoûtante. Le dimanche, le groupe Zeppin a clôturé le festival avec une performance de minyô (musique populaire japonaise ancienne), accompagnée par la danseuse Yoko Sobue.

Une ambiance conviviale et immersive

Ce qui m’a particulièrement plu dans ce festival, c’est l’ambiance chaleureuse et conviviale. Que vous soyez un passionné du Japon ou simplement curieux, tout était pensé pour que chacun se sente à l’aise. Les organisateurs ont vraiment mis l’accent sur l’accessibilité avec des tarifs abordables (5 € pour les billets d’entrée en pré-vente, 6 euros sur place) et des activités gratuites comme la calligraphie ou le mahjong.

Quelques photos de ma visite :

En conclusion, le Festival Nuit Japonaise est une véritable pépite pour tous les amoureux du Japon ou ceux qui souhaitent découvrir cette culture fascinante. Entre découvertes artistiques, plaisirs gustatifs et moments d’échange, cette édition 2025 a été une réussite totale. Je repars avec des souvenirs plein la tête… et quelques trouvailles artisanales dans mon sac !

Et vous, avez-vous déjà participé à ce type d’événement ?

Crédit photos : photos personnelles