L’autre jour mon cousin m’a demandé au téléphone si c’était vrai qu’à 40 ans, on faisait sa crise et si je m’habillais comme si j’avais 15 ans. J’ai ri et répondu que j’assumais mon âge.

Ce n’est pas tellement sur mon apparence que je crise. Je dirais que c’est une envie grandissante. Une envie de revenir à plus de naturel dans nos vies. Entre mes lectures et aussi mes souvenirs heureux de mon enfance, ça me manque.

Il me manque la campagne et un grand jardin avec un coin potager. Il me manque de manger sainement (mais si on a fait de gros efforts sur ça depuis un an, ça reste “pas assez” pour moi). Il me manque d’avoir mes proches et d’avoir des amies proches (on dit 1 de perdu, 10 de retrouvé… euh pas vraiment !).

A la belle saison, je vivais dehors et mon père faisait son potager. Ma mère cherchait des solutions vertes pour nos produits d’hygiène (même si finalement elle a subi du greenwashing mais elle a fait comme elle a pu, selon ce qu’on savait alors). Ma vie, c’était aussi mon chien, mon lapin et l’équitation avec mon prof particulier : mon père.

Il me manque une vie de contact avec la nature. J’ai envie aussi de bazarder ce qui a envahi ma maison, par fatigue, paresse… Je finis mes stocks de produits ménagers et je voudrais refaire les miens. Oui tout ces choses que je faisais encore quand je n’avais que deux enfants et que j’ai laissé tomber à la naissance de la troisième.

Je me souviens pourtant du maternage proximal pour mes deux derniers, je vivais à l’époque plus en accord avec mes convictions. J’avais des rêves d’autres carrières et là je me sens souvent enfermée et qu’on m’a mis à la bride. Les circonstances de la vie ont fait que je dois faire avec. Mais là c’est dur dur.

La néophobie alimentaire forte de mes deux derniers me pèse beaucoup. Je suis attristée quand mon grand me sort que mes idées sont “des foutaises” . Je regrette de leur avoir donné trop d’écrans.

Tu me diras “ben change”. J’essaie. Mais je ne suis pas seule à les élever. Et eux mêmes ne sont pas des robots. J’essaie de respecter leurs idées, surtout avec mon grand qui a du caractère.

J’aimerais qu’ils comprennent la beauté et la fragilité de la nature. Ce sont des enfants des villes qui hurlent en voyant une mouche ou une araignée.

Alors je fais ma tambouille de mon côté. J’espère qu’en voyant les résultats sur leur mère, ils changeront (et leur père aussi).

J’aimerais retrouver la joie de la petite Valérie D., celle que j’étais enfant, toute naturelle. Et que je retrouve ma sérénité.

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Ceci était ma participation à mon rdv les #jeudiseducation. La semaine prochaine, le thème est libre et il n’y aura pas de #jeudiseducation le 5 mai pour cause d’Ascension. Je ne sais pas encore si le rdv reprendra à vrai dire… J’avoue, j’ai perdu l’envie…

 

Ils en parlent aussi :

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– Maman mais pas seulement: Nature
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-Step by Step : Charlotte Mason et le Géocaching !
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À propos de l'auteur

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Valérie, maman du Nord, est la créatrice de WonderMômes, un blog lancé en 2012. Avec trois enfants nés en 2005, 2008 et 2011, elle partage son expérience de la parentalité et ses passions pour la lecture et la culture geek. Forte de plus de 25 ans d'expérience dans les métiers d'Internet, Valérie aborde des sujets variés tels que la vie de famille, les sorties, les voyages, les livres, la généalogie, le bullet journal et la cuisine. WonderMômes propose des conseils pratiques et des réflexions authentiques pour accompagner les familles dans leur quotidien.

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