La généalogie peut nous faire faire des découvertes surprenantes, auxquelles on ne s’attendait pas. En effet, la semaine dernière, je me suis donc découvert des cousins américains ! Voyons comment j’ai fait cette trouvaille.

A l’origine, une grand-mère alsacienne disparue

Cela fait des années que je cherche l’acte de décès d’une de mes ancêtres alsaciennes. Toutes les pistes restent pour l’instant infructueuses. En désespoir de cause, j’ai décidé de lancer une recherche généraliste sur elle sur le site Familysearch. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir son nom et celui de son époux comme parent d’un nouvel arrivant aux Etats-Unis, un fils, Ferdinand, que je ne leur connaissais pas. J’avais ses nom et prénom, son âge, la date de son arrivée en 1854 et le nom de son bateau.

L’arrivée d’un émigrant aux Etats-Unis

En consultant les registres de Mulhouse, j’ai retrouvé ce fils perdu de vue et donc sa date de naissance exacte. Assurée d’avoir bien affaire à un oncle d’Amérique, j’ai donc poursuivi mes recherches sur sa vie outre-Atlantique.

Arrivé au Castle Garden (New York) le 1er janvier 1854 à l’âge de 19 ans grâce au BK Welkin, il a déclaré être fermier aux autorités d’immigration. J’ai pu consulter sa fiche sur le site de la Fondation Ellis Island gratuitement après création d’un compte. Après avoir indiqué le nom et prénom recherché, une liste de passagers est fourni par le site. En passant sur le i, on a une visualisation de la fiche passager, nous permettant de confirmer qu’on a bien trouvé l’ancêtre recherché.

De plus, à droite, deux options nous sont proposées :

  • Passenger record : un diplôme peut être acheté concernant les informations du nouvel arrivant (nom, prénom, nationalité, nom du bateau, âge, date d’arrivée)
  • Ship Manisfest : permet de voir le liste des passagers où se trouve son ancêtre

Des heureux événements


En indiquant sur Familysearch ses nom, prénom, année de naissance et noms des parents, j’ai pu découvrir qu’il s’était marié en 1867 avec une Suisse et avait eu 9 enfants. Je n’ai réussi qu’à découvrir la vie de deux d’entre eux, les autres étant sûrement morts jeunes, puisque sa veuve avait indiqué en 1910 n’avoir plus que 2 enfants vivants.

Les census

Pour découvrir le reste de la vie de Ferdinand, je me suis fait aider par les census (toujours sur Familysearch), les recensements américains et j’ai pu ainsi suivre sa trace au fil du temps. J’ai pu ainsi découvrir qu’il vivait sur Mulberry Street, l’artère principale de Little Italy. Il était devenu machiniste. Il est décédé à l’âge de 47 ans.

Grâce aux census, j’ai pu suivre la trace d’une bonne partie de sa descendance. Une partie de ses petits-enfants ont enfin pu goûter au rêve américain : études supérieures, belle situation, bons quartiers d’habitation et j’ai même pu savoir combien ils gagnaient !

Findagrave


Familysearch m’a redirigé vers le site Findagrave qui répertorie des millions de sépultures. Grâce à ce site, j’ai pu même trouver une biographie d’un de ces descendants avec prénoms de ses descendants, une mine d’or !

Cousins américains : une star, cousin au 4ème degré avec mon père !


la biographie de Findagrave m’avait donné plein de prénoms mais j’étais bloquée. Rien sur Familysearch, il aurait fallu tenter sa chance sur des sites payants. En désespoir de cause, j’ai tapé le premier prénom que j’avais sur Google. Le résultat de la recherche me disait que c’était un acteur américain. Sceptique, j’ai quand même cherché sa biographie pour voir le nom de ses parents. Et là, stupéfaction ! C’était bien un cousin éloigné de mon père !

Vous vous demandez sans doute de qui il s’agit…eh bien les plus anciens d’entre vous se souviennent-ils de George Hazard dans la série Nord et Sud ? De Victor Bennet dans la série Charmed ? Eh oui je suis une parente très éloignée de James Read !

Pour conclure, la généalogie peut vous amener à faire de surprenantes mais passionnantes découvertes sur votre famille éloignée ! Et vous, avez-vous des cousins américains ?

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