A la mort de mon père, nous nous sommes retrouvées assez isolées, ma mère et moi. Il ne nous restait plus que ma Tantine (qui était ma voisine) et les soeurs de Maman. Je voyais très rarement mon parrain (frère de mon père) alors que nous habitions la même ville. Le dimanche après-midi, ma Tantine s’est mis alors à nous parler du passé, le sien bien sûr mais aussi ce qu’elle savait de la vie de ses ancêtres. Petit à petit, j’ai eu envie d’en coucher ses souvenirs sur papier mais aussi de compléter ces autres branches de ma généalogie qui n’étaient pas siennes.
Table des matières :
Passion généalogie
J’ai donc commencé mes recherches dans le milieu des années 90. Pas encore majeure, ce fut donc ma mère qui signait mes demandes de recherche aux mairies. Avec ma majorité et à l’aide de mon permis de conduire fraîchement obtenu, j’ai commencé à écumer les archives municipales les samedis matins. Il y a eu des employés municipaux agacés par mes recherches, d’autres attendris, certains finissant par m’appeler par mon prénom et zieutant mon classeur et m’interrogeant sur mes recherches.
En 1998 j’ai découvert Internet également, les forums de discussion de généalogie, les bases en ligne qui ont accéléré mes recherches. L’entraide y était très forte et je me souviens de plusieurs contacts, lointains cousins, avec qui nous progressions de concert.
Avec le parrain de mon fils aîné, nous partagions cette passion et nous nous sommes rendus compte que nous avions un ancêtre commun, bourgmestre d’une commune du Nord… né au XVIème siècle !
Et puis en 2004, j’ai décidé de compléter mon arbre généalogie mais en sens inverse, j’ai souhaité l’enrichir de jeunes pousses. J’ai arrêté mes recherches au bout de 10 ans de passion.
Et pourtant l’autre jour, quand WonderBoy est tombé sur mon gros classeur regroupant actes de naissance, de mariage et de décès, il a été fasciné et m’a demandé de lui faire sa généalogie à lui donc celle de son père. Je lui ai dit oui mais à ce jour, cette promesse est au point mort mais je n’oublie pas.
Cette famille dont le sang coule dans mes veines
Ils étaient ouvriers, propriétaires terriens, artisans spécialisés, parfois commerçants. J’ai découvert des métiers oubliés (qui se souvient de ce que faisait un scieur de long ?). J’ai été émue en découvrant des bouts de leurs vies en listant le fil des actes : le père se retrouvant seul avec 8 enfants après la mort en couches de son épouse, le bébé nommé du prénom de sa mère et le papa se remariant l’année suivante avec sa belle-soeur…
J’ai des branches qui restent vides car une fille a cru au grand amour….Il y a les légendes familiales que je n’ai pas encore pris de temps de voir si elles étaient fondées (un enfant né des amours adultères d’un notaire, mon arrière-grand-père)…
J’ai découvert que mon prénom et nom de jeune fille avait été portées par mon arrière-arrière grand-mère…sauf que pour elle, c’était son nom d’épouse !
J’ai une ancêtre qui porte le prénom de mon grand mais au féminin…et avec le même nom de famille !
Et toi, tu connais tes ancêtres ?
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C’était ma participation aux lundis à deux d’Alice et Zaza.
C’est chouette d’avoir tout cela pour toi et tes enfants
Cela ne m’a jamais tenté de faire des recherches car ma famille proche est très limitée et nos relations sont compliquées….
Bonne journée
Je pense que c’est un peu la faute à ma Tantine si j’ai pris goût à tout ça, c’était ma grand-tante et elle me parlait de ses propres grands-tantes etc…
C’est bien d’avoir pu remonter si loin dans la généalogie. Pour moi, c’est un peu plus compliqué car les trois quarts de mes ancêtres sont italiens. Mon oncle avait commencé des recherches et pendant un temps j’ai poursuivi son œuvre, allant même jusqu’à consulter les archives de petits villages italiens. A nous deux, on a pu reconstituer une partie du passé de la famille et ça fait très plaisir !
C’est chouette ça ! Du côté de mon homme, il y aurait des recherches à faire… en flamand, langue que je ne connais pas du tout, ça risque de se compliquer O_o
Je suis remontée jusque fin 1400 actuellement du côté du père de mes enfants et 1575 pour ma famille maternelle.
C’est une passion chronophage parfois mais tellement gratifiante !
C’est clair, bravo pour tes recherches (encore un point commun)
Quel travail je suis admirative! C’est vraiment génial de pouvoir d’avoir d’où l’on vient et quel beau patrimoine à transmettre aux enfants.
Merci !
superbe passion!
j’aurai aimé être aussi passionnée et trouver autant de choses sur le passé!
un jour qui sait tout n’est pas perdu 🙂
et c’est super que ton petit s’y intéresse autant
j’espère que tu trouveras le temps ou l’envie de le faire 😉
Merci ! Avec Internet maintenant c’est beaucoup plus facile et rapide ! Je sais par exemple que dans ma ville d’origine les archives sont désormais accessibles en ligne, ça facilite les recherches !
C’est vraiment chouette de chercher ses ancêtres! Tu es remontée loin dis donc! bravo 🙂
Comme je te l’ai dit sur IG, j’avais commencé mais j’ai arrêté. Il me manque le temps…. c’est donc en standbye pour le moment mais je l’ai toujours dans un coin de la tête.
Moi j’ai fait tout ça sans enfant et depuis, j’ai laissé tomber…
Hihihi, chez nous c’est mon papa qui a fait toutes les recherches, il a pu remonter jusqu’au moyen-âge, c’est passionnant pour les enfants de connaître leur histoire. Ici les derniers sont un peu petits mais les grandes s’y sont passionnées un moment ! ^__^
Super papa 😉
J’ai fait la même démarche avec l’étape, archives départementales avant de découvrir le net et enrichir mon arbre, pour découvrir que mon nom qui est en deux mots était à l’origine un seul porte par une aieule et la première partie du nom était le nom de la maison familiale acheté par in arrière arrière arrière grand père !
Super découverte !
Waouh c’est génial d’avoir fait toutes ces recherches, j’y ai souvent penser mais la tache me semble tellement énorme que je n’ose pas me lancer.
Une branche à la fois, l’oiseau fait son nid. Il faut savoir prendre du temps mais parfois on progresse beaucoup d’un coup, parfois on ne trouve qu’une seule info mais qu’on cherchait depuis des lustres, il ne faut pas vouloir trop d’un coup et ça roule tout seul 😉
c’est absolument passionnant, je t’aurais lue des heures!
alors c’est quoi ce métier dont on ne souvient pas?!
cela me fait vraiment réfléchir sur l’importance de savoir d’où on vien, peut-être pour mieux tracer soi même son propre chemin?
j’ai vraiment envie d’entamer ce boulot avec ma maman!
Scieur de long ! 😉
Oui avoir fait ce travail à la fin de mon adolescence et début de l’âge adulte m’a permis de me recentrer également sur ce que je voulais faire de ma vie !
Cest passionant la genealogie! Jai voulu m y mettre quand j avais 15ans. Je me souviens meme que les editions atlas avaient sortie des fiches etc…malheureusement, toute ma famille est portugaise donc difficile de trouver les infos en france
Vois du côté du Net tu serais peut-être surprise…
[…] A la mort de mon père, nous nous sommes retrouvées assez isolées, ma mère et moi. Il ne nous restait plus que ma Tantine (qui était ma voisine) et les … […]
La généalogie est passionnante, mais, ça demande beaucoup de temps, de courage, de recherche et de patience
[…] fut les cahiers griffonnées de l’adolescence, un gros classeur de généalogie au début de l’âge […]
Mon copain a fait sa généalogie aussi et c’est ce qui nous a permis de savoir que cela fait 6 génération que les premiers garçons nés ont Jean dans leur prénoms ( principal normalement mais secondaire depuis le père de mon copain). Alors on a fait pareil, notre fils à Jean en second prénom. De mon côté, mon grand père avait commencé mais je n’en sais pas plus.
Belle tradition pour le prénom ! Il y en avait une dans la famille de mon père (enfin la famille de sa mère) avec le prénom Robert, j’ai pas osé le donner à mes fils en revanche !