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L’éducation des enfants, c’est hard, tu le sais si tu es Papa ou Maman. Elle est faite d’essais, d’erreurs, de réussites…On tâtonne, on cherche, on se gaufre en beauté ou on a de belles surprises. Et quand on a plusieurs enfants, ce qui marche avec l’un, ne marche pas avec un autre et un coup ça marche, un coup ça ne marche pas pour le troisième.

Quand j’ai su que j’attendais des petits gars, on m’avait prévenu : les gars, c’était (soi-disant) difficile à élever. Moi qui suis aussi maman d’une petite fille, je peux te faire une réponse de Normande : oui et non. 😉 Avec mon aîné tout est plus délicat. Tout semble plus facile avec le deuxième qui a un caractère différent et puis en 3 ans et demi, j’ai changé, évolué aussi. Ma fille étant une BABI (enfin je devrais dire EBI maintenant ;-)), il a encore fallu réinventer “une” éducation.

Mais en creusant, je sais que je fonde l’éducation de mes garçons sur un modèle de mec bien. Oui je ne veux pas que mes fils soient parfaits mais qu’ils soient des mecs bien, pas machos, généreux, ayant le sens de la famille…Qu’ils soient des hommes à l’image de mon père.

Mon père, c’était un mec bien. Non non, ce n’est pas l’OEdipe qui parle 😉 quoique…Droit, généreux, il vivait pour les autres et ce n’est pas pour rien qu’il a fait carrière dans le social. Il était doté d’un grand sens de l’empathie. Il aimait et respectait la nature, il aimait les chevaux et les chiens, il aimait cultiver la terre. Il gardait les pieds sur Terre et savait se montrer sensible. Oui c’est cliché mais “il était généreux comme ceux du pays et je lui dois ce que je suis“…un gars du Nord, simple, pas grande gueule mais avec un cœur gros comme ça.

Et même si je souhaite que, contrairement à lui, mes fils ne se mettent jamais à fumer et qu’ils apprennent à ne pas dire oui à tout (comme lui le faisait, il s’est ruiné la santé de stress aussi), je veux faire de mes fils, des hommes à l’image de mon père. 

Ce que je regrette, c’est bien sûr qu’ils ne l’aient pas connu. Qui mieux que la personne elle-même peut transmettre ses valeurs, ses qualités humaines ? Hélas, il n’est plus là et je ne suis qu’un pis-aller, une nana qui est bien loin d’arriver à la cheville de son père et pourtant la seule à pouvoir leur transmettre ces valeurs dans lesquelles mon père m’a élevée. La barre était haute et parfois je me mets en garde tout seule pour ne pas mettre trop de pression sur mes fils, pour qu’ils puissent s’épanouir, quitte à ne pas trop lui ressembler. Mais quelque part, que j’aimerais qu’ils n’aient pas de leur grand-père maternel qu’un matériel génétique, qu’ils aient au moins une petite partie de ces belles qualités…

Et même si c’est une fille, j’espère aussi transmettre ces qualités à ma puce…

Pourquoi je te parle de mon père aujourd’hui ? Parce qu’aujourd’hui il aurait 67 ans et qu’il est parti il y a si longtemps déjà…

[youtube]http://youtu.be/Hrhcg26Et3w[/youtube]

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C’était ma participation à ma rubrique “les jeudis éducation” !

Ils participent aussi : Papa Blogueur nous parle de camping à la maison, Drôle de Maman nous parle de la liste des interdits, Vivi nous parle du cododo à 4 ans

Famille

À propos de l'auteur

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Valérie, maman du Nord, est la créatrice de WonderMômes, un blog lancé en 2012. Avec trois enfants nés en 2005, 2008 et 2011, elle partage son expérience de la parentalité et ses passions pour la lecture et la culture geek. Forte de plus de 25 ans d'expérience dans les métiers d'Internet, Valérie aborde des sujets variés tels que la vie de famille, les sorties, les voyages, les livres, la généalogie, le bullet journal et la cuisine. WonderMômes propose des conseils pratiques et des réflexions authentiques pour accompagner les familles dans leur quotidien.

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