En cette première quinzaine d’octobre ont lieu les journées de la santé mentale sur le thème des droits.

santé mentale
santé mentale, photo via Pexels

Si vous me connaissez, c’est un sujet qui me touche particulièrement au niveau familial. Cette question des droits me chatouille un peu. En effet, quand on a un proche qui souffre d’une de ces pathologies, soit on est tenu à l’écart, soit on se décharge de tout sur vous. Il n’y a pas de demi-mesure. Et que penser du mutisme médical ? Même la personne souffrante ne sait pas tellement ce qu’il en est à part “vous avez besoin d’être aidé”.

Pas étonnant également de voir la loi du silence régner sur notre société. Autrefois les maladies honteuses, c’était les MST, maintenant, ce sont les maladies mentales, même si les mentalités changent (lentement).

On doit prendre mille précautions pour avouer avoir souffert ou souffrir ne serait-ce que d’une dépression. Pourtant, il est de notoriété public qu’on en souffrira tous une fois dans notre vie. La souffrance mentale est toujours minimisée et rares sont les oreilles compatissantes et sincères.

Pourquoi ce mutisme ? Je pense également que c’est dû entre autres à la peur de la perte de ses droits face au corps médical, à la perte de ne pas savoir vraiment, à la peur parfois de se faire “enfermer” contre son gré.

De plus, le droit à la santé mentale peut parfois être subordonné à une question d’argent. Les CMP sont submergés de demande, ils manquent de moyen et de personnels depuis de nombreux années. Alors, quand on n’a pas les moyens de se faire soigner en secteur privé, on perd ce droit à la santé mentale, creusant encore plus les problèmes.

Avec le Covid, les autorités sembleraient avoir pris conscience de ce problème de santé publique. Mais quels moyens seront mis en œuvre à moyen et long terme ?

C’est donc un vaste sujet qui mériterait bien plus que quelques lignes…

Et vous, pensez-vous que vos droits et ceux de vos proches en matière de santé mentale sont optimums ?

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