8 mars, journée internationale des droits de la femme. Nous sommes en 2019 et il y a encore malheureusement fort à faire dans ce domaine. Quand je pense à toutes les avancées connues par ma mère et mes grands-mères, j’ai l’impression qu’on stagne voire qu’on régresse depuis ces 43 dernières années.

Oui j’ai 43 ans et je n’ai pas l’impression d’avoir connu de grandes avancées pour mes droits dans ma vie.

On dit souvent que TOUT passe par l’éducation. Alors oui c’est vrai, si on élevait tous nos fils en gros machos et nos filles en boniches/victimes des lecs, on pourrait le dire que c’est entièrement notre faute à nous, parents si nous ne sommes pas sur un pied d’égalité.

Sauf que je ne pense pas qu’on soit des masses à élever nos enfants, quel que soit leur sexe dans ce mood.

Bien sûr on inculque des choses différentes selon les familles. Ici WonderKid joue au papa avec sa soeur et sa soeur fait des combats commando avec ses épées en bois.
On les élève pareil dans le sens où les tâches ménagères ne sont pas réservées aux filles, que les mecs aussi cuisinent (Chéri est en charge de 90% des repas et des courses, oui oui !) et les filles bricole(ro)nt/change(ro)nt une roue de bagnole.

Pour autant notre monde ne se résume pas à notre éducation et à ce que nous transmettons aux enfants.
On se construit tous (et même toute notre vie) à partir de notre éducation mais aussi de notre environnement immédiat (école, milieu familial et social) et des expériences de notre vie.

Alors oui l’éducation ne fait pas tout pour l’égalité homme/femme. Il faudrait que le monde bouge, la société, bref que tout le monde s’y engage vraiment.

Et là, nous construirons enfin un vrai monde où hommes et femmes seront égaux.

Mon lundi parmi d’autres pour MHF et les copines du rdv