Quand je suis devenue maman, je ne pensais pas que la maternité serait si difficile. J’ai cru naïvement que l’amour suffirait. S’occuper d’enfants, c’est évoluer sur le fil du rasoir, se réinventer sans cesse et s’adapter en continu. Du moins, en ce qui concerne mes enfants. J’en ai retenu surtout trois éléments, c’est mon crédo : savoir dialoguer, écouter et savoir se taire aussi.

 

Dialoguer, l’élément indispensable.

 

Pas facile parfois de se mettre à leurs hauteurs, de les comprendre aussi. Il suffit parfois de dialoguer pour que les situations s’apaisent. Le hic, c’est que ça prend du temps et le temps est souvent une monnaie rare et précieuse dans nos vies de parents, encore plus quand il faut jongler avec une fratrie survoltée.

Mon moment préféré pour discuter, c’est au moment du rituel du coucher. En tête à tête, c’est plus simple. Il faut juste que j’arrive certains soirs à garder mes yeux ouverts (hahaha).

La conversation coule souvent de source avec mon aîné. Ça l’est moins avec le deuxième, moins pipelette que son aîné. Quant à la miss, elle a encore un peu de mal à révéler ses petits secrets, elle est aussi réservée.

Quand je joue à la super maman, j’arrive à rester calme, à appliquer quelques techniques type CNV.

C’est dans leur chambre que le dialogue passe le mieux, surtout avec le grand qui joue facilement au bras de fer quand il y a un public…

 

Mais il y a aussi ces soirs où je ne tiens plus debout, où le dialogue est difficile de part et d’autres et où je quitte un enfant en colère (et je vais dans mon coin à culpabiliser avant de recoller les pots cassés). Là je cherche encore la technique miracle pour ces soirs difficiles….

 

L’écoute active un outil bien pratique

Quand j’ai suivi ma formation Faber et Mazlish, j’ai découvert cet outil bien pratique pour dénouer les conflits ou laisser exprimer les émotions.

Là encore il faut être soi-même dans le bon état d’esprit mais ça donne des résultats étonnants.

Ne pas interrompre, laisser les silences s’exprimer, reformuler sans diriger ses réponses, être empathique et bienveillant, voilà quelques unes des choses à pratiquer avec l’enfant.

 

Savoir se taire aussi

 

Nous les parents, on parle trop ! On anticipe, on décrypte, on conseille, on imagine parfois à tort et à travers. Ça part souvent d’un bon sentiment (ou d’une bonne dose de stress les mauvais jours).

Mais j’ai remarqué que les jours où je parlais moins, tout allait beaucoup mieux (et pourtant je ne suis pas une bavarde mais je démarre souvent au quart de tour – ha maudit défaut !).

 

Bref, pas toujours facile de communiquer avec ses enfants ! Et toi tu as des astuces à me donner ?

 

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Ma participation à mon rdv les #jeudiseducation sur le thème “dialogue et écoute”.

Autre participation :

La semaine prochaine sera encore axée sur le langage puisque nous discuterons “mensonges”.

 

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