Quand on souhaite retrouver ses ancêtres, on peut se sentir perdu face à la masse d’informations à retrouver. Comment s’y prendre, quelles ressources, comment s’organiser sont des questions légitimes. Voici le premier billet d’une série d’articles consacrée à la généalogie, basée sur mon expérience personnelle. Le thème du jour : comment débuter sa généalogie ? Cet article contient un lien partenaire.

Comment débuter sa généalogie ? l’expérience d’une lycéenne

Il y a peu, j’ai publié sur instagram cette photo :

J’ai alors reçu beaucoup de commentaires et de DM pour me demander des conseils sur la généalogie. J’ai donc décidé de centraliser mes réponses sur le blog pour que chacun puisse s’y référer plus facilement.

Je voulais préciser que ma généalogie reste centrée pour l’essentiel dans la région Hauts de France avec quelques branches belges et vosgiennes que je n’ai pas encore pris le temps d’approfondir. Je vais m’attaquer assez vite aux recherches belges puisque j’ai décidé de faire toute la généalogie de mes enfants (ma belle-mère était à moitié belge).

Revenons à nos moutons, à savoir comment j’ai débuté mes recherches généalogiques.

J’ai commencé mon arbre alors que j’étais au lycée. Tout est venu de nos dimanches. Je vivais alors seule avec ma maman et ma grande-tante paternelle étant notre voisine, venait passer l’après-midi à la maison. Elle me parlait de mon grand-père, de leurs parents et je me suis dit que ce serait bien de noter ce qu’elle me disait. Elle avait alors plus de 80 ans déjà. Elle était la seule “ancienne” de ma famille, puisque mes 4 grans-parents et mon père étaient déjà décédés.

J’ai pris des notes de ce qu’elle me racontait spontanément puis je l’ai ensuite interrogée, sur sa famille puis sur la famille de sa belle-soeur (ma grand-mère paternelle).

La machine était lancée. L’une de mes tantes maternelles, travaillant dans le village d’origine de ma mère, m’a aidé à compléter les souvenirs de ma mère puis les actes manquants.

Une fois le permis en poche, j’ai complété les branches manquantes en me rendant dans les hôtels de ville des environs.

Ensuite, ce fut la révolution “Internet”. J’ai trouvé des ressources en ligne (j’y consacrerais un autre article), je me suis inscrite à des forums de discussion et ai retrouvé de lointains cousins qui m’ont aidé à progresser sur nos branches communes (et inversement).

Il y a 15 ans je me suis retrouvée coincée sur pas mal de branches et comme je préparais ma descendance, j’ai laissé les recherches de côté. C’est fin novembre que j’ai lancé sur Internet une recherche sur le nom d’un ancêtre et que j’ai pu décoincer 8 générations d’un coup ! Ma curiosité étant titillée, je m’y suis remise sérieusement pendant les dernières vacances.

Si tu veux faire comme moi, voici une façon de procéder !

Conseils pour débuter sa généalogie

  1. Pars de toi ! Il suffit de sortir sa carte d’identité et son livret de famille pour avoir les dates de naissance (et de mariage éventuel) qui permettent ainsi d’avoir les noms, prénoms, et ville d’origine de ses propres parents.
  2. Interroge tes parents et surtout les anciens !
    Pose-leur des questions sur les dates, noms, prénoms et villes de naissance, de mariage et de décès, lieux d’inhumation de leurs parents et grands-parents ! Demande-leur de voir leurs photos anciennes et d’identifier les personnes dessus, ça va leur permettre de rafraîchir leur mémoire ! Si les anciens ne donnent pas de date ou d’année précise, pas de panique ! Par déduction on peut retrouver une “fourchette temps” sachant notamment que la nature féminine réduit à 35/40 ans les années où la femme peut procréer.
  3. Achète un carnet de notes
    Note toutes les informations recueillies, pas besoin à ce stade d’un logiciel de généalogie. Mon conseil : une page par personne (je te montrerai comment j’organise mon carnet dans un autre article).
  4. Liste les lieux qui pourraient t’aider à progresser !
    Il y aura les hôtels de ville où sont enregistrés tous les Français depuis la Révolution française (et qui conservent également les archives paroissiales antérieures), mais aussi les Archives départementales. Sache également que tu peux progresser en visitant les cimetières ! Eh oui par exemple, mon père est enterré dans le village natal de ma mère. Au début de l’allée sont enterrés les arrière-grands-parents de ma mère ! J’ai pu ainsi avoir leur année de décès et le nom de jeune fille de l’arrière-grand-mère !
  5. Dresse un premier arbre généalogique
    A ce stade, tu peux alors dresser un premier arbre généalogique concernant les cent dernières années. Vous avez été nombreux à me demander où j’ai acheté mon bel arbre. C’était il y a plus de 25 ans, je sais que je l’ai commandé via la boutique d’un magazine mais alors lequel, je ne sais plus 🙁 J’ai vu qu’il en existe sur Amazon pour 25 euros mais qui comporte moins de générations que le mien.
    Il y a plusieurs méthodes pour faire son arbre (j’en parlerais une autre fois). Si tu le fais sur papier libre veille à laisser assez de places pour chaque branche.
  6. Recueille et prépare les photos de tes ancêtres
    Comme j’ai déjà dit, les vieilles photos de ton album familial peuvent aider les anciens à se rappeler les noms, les dates et d’autres infos utiles sur les personnes qui t’intéressent. Et puis, à l’étape de la création de ton arbre généalogique, tu peux utiliser ces mêmes photos pour l’illustrer. Pour réussir ce coup, toutefois, il est important que les images soient en bon état : suffisamment nettes, sans tâches, rayures ni déchirures. Si ce n’est pas le cas, et que certaines photos de tes ancêtres sont endommagées ou juste délavées, pas de panique! Suis ce lien pour apprendre comment restaurer une photo ancienne toi-même sans trop d’efforts.

Voilà mes premiers conseils. N’hésite pas à me poser des questions via le commentaire Facebook ci-dessous ou si tu as des idées de thèmes que tu voudrais que j’apporte dans mes prochains articles.

N’hésite pas à me suivre sur Instagram où je poste(rai) régulièrement sur le sujet en story (j’en ai créée une à la Une qui s’appelle Généalogie) et en posts bien sûr.

Dis-moi, cet article t’a-t-il donné envie de te lancer dans ce superbe jeu de pistes qu’est la généalogie ?

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